OSS 117, Le Caire nid d’espions
Un film de Michel Hazanavicius
Avec Jean Dujardin, Bérénice Béjo, Aure Atika, Philippe Lefebvre…
La comédie française n’est pas morte ! Après le plus que terne Les Bronzés 3 ou La Doublure, une demi-réussite, OSS 117 relève le niveau, à la manière de Palais Royal, dans un univers décalé et somptueusement kitch des années 50.
Plus fin qu’Austin Powers et plus drôle qu’un James Bond, OSS 117 fait mouche !
Michel Hazanavicius ressuscite sur grand écran le héros de Jean Bruce dans des aventures joyeusement parodiques et désopilantes. La réalisation est estampillée « années 50 », du début à la fin, dans le choix des cadres et des lumières, des effets « spéciaux » (scènes de voiture notamment) et du jeu des comédiens, exagérément théâtral pour notre plus grand plaisir (notamment les scènes de flash back).
Jean Dujardin se glisse avec une grande facilité dans le costume d’Hubert Bonisseur de la Bath, alias OSS 117, et s’amuse follement dans ce rôle sur mesure. Ses mimiques et son phrasé font de ses apparitions un régal, alors qu’il est la poursuite du mystérieux meurtrier de son ancien collègue et ami, Jack, disparu au Caire, repaire d’espions internationaux.
Assisté de Larmina, interprétée par la charmante Bérénice Béjo, et poursuivi par d’autres espions, il va chercher à résoudre cette affaire.
OSS 117, personnage un peu idiot, très franchouillard et fan de René Coty, est aussi un agent efficace d’OSS, qui assimile très vite les coutumes locales et ses atours.
OSS 117 est un comédie tout simplement originale, qui a su se donner les moyens et un style qui en font son grand succès actuellement. Un très bon moment de cinéma et un succès qui va engendrer une suite, déjà prévue, pour le plus grand plaisir des cinéastes.
A ne pas manquer !
Arnaud Meunier
26/05/2006